Dernier jour au Rwanda :
Ca y est, toutes les bonnes choses ont une fin, et ça sent sérieusement le départ.
Après une nouvelle nuit dans les familles d'Ange et de Josiane, nous voici de retour à l'AGR pour une dernière fois. Afin de marquer le coup, nous décidons de refaire des crêpes. Les crêpes n'étant pas le plat national du Rwanda, il faut avouer que notre séance de cuisine se révèle plutôt épique : une bassine pour faire la pâte, deux grosses cuillères en guise de louche, une poêle de 50cm de diamètre et le manche qui va avec, et une plaque chauffante qui chauffe quand elle y pense, tout ça a au moins le mérite de nous occuper toute la matinée ! On arrive quand même à fournir pour le dessert une cinquantaine de crêpes, pas très cuites peut-être, mais très belles ! Carine les mange, devant nos yeux grands ouverts, couvertes du mélange miel + confiture d'abricot + chocolat. Comment fait-elle pour avaler ça, cela restera le grand mystère de notre voyage au Rwanda !
Puis vient le temps des adieux, on nous remet les diplômes de participation à la formation et à la sensibilisation Stop The Violence (la classe !) et nous offrons à l'AGR un éléphant aux couleurs de notre groupe scout : insignes du territoire et du centenaire du scoutisme cousus sur son dos, et foulard brodé autour du cou !
Après une dernier voyage en moto taxi pour échanger l'argent qu'il nous reste (certaines vont les regretter, d'autres clairement pas !) tout le monde nous accompagne en comité à l'aéroport. L'aéroport de Kigali n'est qu'une loooooongue succession de portes de sécurité. Il faut faire la queue pour passer un premier portique avant même de pouvoir rentrer dans l'aéroport, nous profitons de ce (long) laps de temps pour sympathiser avec les québécois devant nous (tiens ça me rappelle vaguement quelque chose ça... (si jamais ça ne vous rappelle rien vous pouvez toujours aller faire un tour du côté de l'article du premier jour)). Ensuite vient un premier bureau qui prend en photo nos passeports, puis l'enregistrement des bagages qui nous explique que nous n'avons pas le droit de ramener des maracujas, puis la douane, puis la sécurité, puis ENFIN, l'embarquement proprement dit. Nous montons dans l'avion, sur la rangée devant nous se trouve un prêtre qui transporte dans son bagage à main une bonne dizaine de crucifix en bois géants, comme quoi on nous aura réservé des surprises jusqu'au bout ...
Un voyage sans encombres, une bonne nuit de sommeil (ironie), une escale de toute beauté au Kenya (à minuit et demie, dans un aéroport), nous voici maintenant de retour, merci à tous d'avoir suivi nos aventures en direct, et continuez à venir visiter ce blog de temps en temps, nous allons essayer de le faire vivre !
A très bientôt !
Les compas
Jeu des 7 différences :
APRES : 13 août 2014 |
11 aout :
Grands dieux ! Ca fait une éternité qu'on ne vous a pas donne de nouvelles ! On va essayer de se rattraper et de vous raconter toutes nos aventures de ces derniers jours ( et encore on pèse nos mots).
ETAPE 1 : KAMONYI
Tout commence avec ce que Josiane appellera le "nyabugogo challenge", a savoir qu'il nous faut nous débrouiller toutes seules comme des grandes, sans guide ni interprete pour trouver le bon bus qui saura nous mener a Kamonyi. Il faut savoir que la gare de Nyabugogo (orthographe incertaine) est une véritable jungle humaine, il y a foule a n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, et on se fait assaillir des qu'on pose un pied par terre : les uns tentent de nous vendre des gâteaux ou des jus de fruits, certains sont plus originaux et proposent des chaussettes ou des pendentifs Che Gevarra (indispensable en bus, qu'on se le dise !), les autres essayent de vous faire monter dans leur bus, coute que coute, meme si vous allez de l'autre cote du pays. Mais bon, comme on est une équipe bourrée de talent, trouver le bon bureau de reservation, acheter les tickets et trouver le bus ne nous prend pas plus de 20min, mission accomplie et cap sur Kamonyi !
30min de routes en zig-zag plus tard, nous voici arrivees. Le comite de reception se compose de la commissaire de district, Clementine, totemisee Cygne Passable (parce que la ou les autres ne passent pas, et ben elle, elle passe !), du directeur de l'ecole et de la cheftaine d'unite. Clementine nous conduit chez elle, nous offre une genereuse collation de bananes et nous presente Jean-Paul, son fils, 3 mois. (Marie et Camille régressent de 10 ans d'age et deviennent completement gagas). On nous conduit ensuite chez les sœurs, nos hotes pour les jours a venir qui nous accueillent comme des reines, avec chambres individuelles (pourvues de babouches (= tongs) et dentifrice). L'occasion pour nous de rencontrer Jeanne d'Arc en chair et en os, elle est dotee d'un repondant et d'un sens de l'humour sans egal, faut pas croire !
L'apres-midi nous partons rencontrer les guides, l'occasion pour nous de leur montrer nos talents sur les chants de rassemblement en kinyarwanda et meme d'en apprendre de nouveaux ( wawawa zahihooooooooo). Nous lancons ensuite une discussion autour de stop the violence, et de la violence en France. Puis nous leur proposons une activite de sensibilisation autour des idees recues, chacun doit dire s'il est d'accord ou non avec la phrase enoncee. Celle qui divise tres nettement le groupe et lance un debat enflammee en kinyarwanda est : "Une fille qui s'habille de manière provocante merite d'etre violee."
Le soir nous participons a la messe avec les sœurs, comme toujours les chants avec le tam-tam africain sont tout simplement envoutants, et le pretre fait meme l'effort de nous traduire les passages importants pour que nous puissions suivre.
Le lendemain matin, nous passons aux choses sérieuses, a savoir la SENSIBILISATION aupres des enfants de l'ecole. Ange nous rejoint pour nous aider sur cette journee, c'est toujours bien d'avoir quelqu'un de competent qui parle kinyarwanda a portee de main. Les guides rwandaises commencent par un petit sketch, montrant aux enfants des situations du quotidien dans lesquelles on peut trouver de la violence. Elles enchainent avec une chanson traditionnelle sur laquelle elles ont change les paroles, comme d'habitude nous sommes priees d'aller danser, la explosion de rire generale, notre potentiel comique atteint vraiment son paroxysme ici au Rwanda ... Puis c'est notre tour, et nous proposons aux enfants une activite du type de celle de la veille mais ou il s'agit cette fois d'identifier les situations de maltraitance. A nouveau une phrase les divise particulièrement : "Un enfant doit aller chercher du bois, et n'a pas le droit de rentrer avant d'en avoir trouve assez pour faire cuire les haricots." Ils sont tous tres enthousiates pour participer, encore plus lorsqu'ils peuvent gagner des autocollants en repondant a nos questions.
L'apres midi nous partons en excursion sur le mont local (heu... bon ben en fait on sait plus comment il s'appelle). Le guide age de 82 ans (mais en vrai c'est sur il en avait au moins 200), sorti de nulle-part et branlant sur ses jambes, nous explique toutes les legendes locales : le roi Muzimka, a la fois fou et poete, qui est mort en voulant plonger dans l'eau alors que c'était en realite une dalle de pierre, l'elephant qui s'est allonge et qui a incurve la colline, et l'homme le plus fort du monde qui a essaye de porter la montagne sur sa tete ...
Lorsque nous rentrons chez les sœurs nous avons droit a un gouter gaufres ( mais que quelqu'un les canonise ces sœurs !), et le soir nous participons a la priere, rien ne peut interrompre le calme qui en ressort, pas meme une coupure d'electricite !
Derniere matinee a Kamonyi, nous sommes invitees aux promesses de 20 guides. Les filles pretent serment sur la Bible en recitant la loi guide (une antiseche est habilement dissimulee sur le haut du mur), et nous avons l'honneur, en tant que coyotes averties de leur remettre leur foulard. Le chant de la promesse est le meme qu'en France, meme si les paroles sont quelque peu hésitantes. Pour feter tout ca, repas tous ensemble (on
apprendra plus tard que les sœurs nous avaient aussi prepare de quoi nous restaurer), et l'inevitable seance photo, tout le monde en veut une avec nous ! Lorsque vient l'heure du depart on nous offre un cadeau, une espece de grand bouclier tresse en bambous et feuilles de bananiers, intention adorable, mais on en reparlera quand il faudra le transporter.
Comme on a du temps, et tant qu'a etre descendues un peu nous décidons de partir pour Butare, pour voir un peu du pays. Le bus ne semble pas avoir envie de nous aider dans cette optique, nous l'attendons plus de 1h30, et nous finissons par monter dans un bus a deux par strapontin : mega confort.
ETAPE 2 : BUTARE
Apres quelque deux heures de route, nous voici a Butare, dans le sud du pays. Edouard, un ami d'Ange, vient nous réceptionner a la gare et nous conduit au centre d'accueil ou nous allons passer la nuit. Veritable papa poule, il nous accompagne au resto, et attend que nous ayons fini de manger pour nous raccompagner, c'est plus sur.
Alors que discutons en equipe, une idee commence a germer dans notre esprit : Mais pourquoi ne pas aller a la foret de Nyungwe dimanche puisqu'on n'a rien a faire et que ce n'est pas loin ? Nous commencons a lancer des bouteilles a la mer de tous les cotes (oui bin ok, des sms quoi) pour avoir quelques informations, mais ca a l'air plutôt laborieux : des changements de bus, 6h de retour etc. Enfin, la nuit porte conseil, nous verrons bien.
Samedi matin nous nous levons avec l'intention de visiter le musee ethnographique de Butare et de passer a la gare routiere glaner quelques informations. Alors que nous faisions la queue on nous aborde : "Vous êtes scouts de France ?" Heu oui. "Et vous voulez aller ou ?" Ainsi commence notre rencontre avec Jacques Serval, scout rwandais qui nous a pris sous son aile et nous a permis de réserver en un temps record 6 places dans le premier bus pour Nyungwe et autant pour le retour. Autant dire que nous avons une chance incroyable d'être tombées sur lui (que Dieu le benisse lui et toute sa descendance !). Au cours de la conversation il nous explique aussi qu'il nous a déjà vues : sur des photos su Facebook (célèbres à notre insu !)
De bonne humeur comme jamais nous partons au musée. Celui-ci retrace toute l'histoire et la culture du Rwanda, les objets, costumes, outils traditionnels. Le mieux reste quand même la hutte traditionnelle qui a été déplacée entiere à l'intérieur du musée ("et là il lui a demandé si il pouvait prendre sa maison pour la mettre dans une autre maison, alors ils l'ont pris comme fou" dixit la guide). A l'interieur de la hutte il y a la place du mari et celle de la femme, à gauche de son mari c'est-à-dire du côté de son cœur mais aussi selon la bible, du côté duquel elle est sortie. Il y a aussi l'étagère pour les pots à lait et les calebasses pour barater le beurre. Il faut savoir aussi que tous les piliers de la hutte ont un rôle particulier :
- A l'entrée de la hutte du roi il y a le pilier du pardon : si vous venez confesser une faute au roi, il vous suffit de le toucher pour être pardonné. Seulement voilà, ce pilier est bien gardé, il faut courir pour le toucher tant qu'il n'y a personne, ou alors se battre à mains nues contre les gardes.
- Le premier pilier à l'intérieur est celui qui se situe entre le sas d'entrée et la pièce principale : c'est donc le pilier qui voit tout.
- Le deuxième pilier à l'intérieur est le pilier de la honte. C'est derrière celui-là que passe la femme pour aller se changer, c'est derrière celui-là aussi qu'elle doit être lorsque son mari reçoit, c'est de derrière celui-là qu'elle doit sortir lorsqu'il l'appelle.
- Enfin le pilier dans la chambre des parents est le pilier du secret : celui qui entend tout ce qu'il se passe, mais qui ne dit rien (ben ouais, en même temps c'est un pilier quoi ...)
Nous passons une après-midi plutôt tranquille (autant dire qu'on a fait la sieste quoi) et une deuxième nuit improvisée à Butare.
ETAPE 3 : NYUNGWE
Levées à 5h30 du matin (même pour ici c'est tôt), nous nous rendons à la gare routière pour attraper le premier bus qui va à Nyungwe. Nous en avons pour deux heures de route au milieu des collines, et c'est toujours aussi beau, même si la route en travaux gâche un peu le paysage.
Nous arrivons au cœur du parc naturel de Nyungwe, c'est la forêt équatoriale, et c'est magnifique. Nous partons pour faire une premiere balade au cœur de cette jungle avec un guide et plein d'autres abazungu. Les arbres sont immenses, la forêt et très dense, il y a des fougères géantes (igishingishingi en kinyarwanda), et clou du spectacle, nous avons vu des singes ! Pour les repérer c'est plutôt facile, il faut se poster, regarder droit devant soi, et guetter quand les feuilles bougent, en général un peu après il y a un singe qui en sort ! :D
Petit pique-nique face à la l'immense immensité verte, puis c'est reparti pour un tour. Il faut préciser que vu que notre excursion était merveilleusement planifiée, nous étions toutes évidemment équipées pour. On pourra dire qu'on a fait des randos dans la forêt tropicale en petites chaussures !
Le temps d'attendre le bus nous en profitons pour commander un café au bar à touristes du parc, il est réellement excellent, comme quoi, on raconte pas que des blagues à propos du café rwandais.
Le bus est là à l'heure, et il y a même des places pour nous, décidément nous avons une chance incroyable. Et c'est parti pour un road trip d'enfer ! Mais ça ne fait pas une heure que nous sommes lancées sur les routes du Rwanda qu'un orage énormissime éclate. D'un côté c'est joli, des éclairs illuminent les collines et les terrasses toutes les 10 secondes de tous les côtés, de l'autre on n'a jamais vu autant d'eau s'abattre sur nous d'un coup. Mais bon, ça va, le chauffeur à l'air à l'aise, les camions devant, même pas peur.
Retour à Nyabugogo vers 21h, à l'AGR une petite demi-heure plus tard, on englouti le repas préparé par Bernadette et on ne discute pas longtemps pour aller se coucher !
Et voilà, maintenant vous savez tout sur la raison de notre silence radio ces derniers jours, pour aujourd'hui c'était plus tranquille. Hé oui, il faut bien se rendre à l'évidence, l'heure du départ approche, au programme rangement et derniers achats (pfff le marchandage ça, ça va pas nous manquer). Ce soir nous sommes de retour dans les familles, 3 chez Ange et 3 chez Josiane et nous n'allons pas tarder à vous quitter pour aller manger !
On vous voit bientôt de toute façon, rendez-vous mercredi à 11h25 à l'aéroport ! En attendant on vous fait des bisous sur les joues !
Et petit bonus en prime parce qu'on vous aime bien : les perles de la semaine !
* Lucile : "Les robes ici c'est comme les meubles Ikea, il faut un mode d'emploi pour les enlever."
* Camille (1er repas chez les sœurs, on nous apporte du gâteau en dessert) : "Je dirai bien qu'il est étouffe-chrétien, mais j'le dirai pas !"
* Marie : "Mais en fait il y a quoi à voir dans cette forêt ? Des arbres ?"
* Re Marie : "Mais le marsupilami il existe vraiment ou pas ?" (oui et même qu'on raconte qu'il est devenu inséparable du tennisman Franck Ribéry.)
* (une des sœurs discutant avec nous) "Oh je suis contente !" / Jeanne d'Arc : "Pourquoi ?" (d'un ton très dubitatif)
* Jeanne d'Arc : "Ici on a des lézards qu'on appelle des gekos" / Camille "Oui ils sont tous mignons !" / Jeanne d'Arc : "Moi j'aime pas." (Ah bon, tant pis alors )
Et on le remet en haut, le super lien de France volontaire : http://www.reseau-espaces-volontariats.org/France-Volontaires-Grands-Lacs-a
5 Aout :
Comme vous le savez, ou pas, le 5 aout c'est l'anniversaire de Lucile, elle a donc gagne le droit de vous raconter ici sa journee d'anniversaire !
Apres etre rentree a l'AGR le 4 aout au soir je me couche et m'endors aussitot. Pas pour tres longtemps : a minuit Pauline et Marie me reveillent, apres m'avoir fait vagabonder quelques minutes avec un foulard sur les yeux Julie et Pauline m'amenent dans la grande salle ou les compas deja agees de 19 ans m'accueillent dans des tenues quelque peu excentriques (je retiendrai surtout le gant de cuisine dans les cheveux de Camille). Suit un jeu calquant "N'oubliez pas les paroles" ou chaque bonne reponse me permet de me rapprocher de la ligne des 19 ans mais mon trou de memoire sur la chanson "San Francisco" m'oblige a passer par une epreuve de rock que je reussi brillamment. Arrivee pres de la ligne des 19 ans je la franchis en me jetant sur un matelas. Au bout de toutes ces epreuves, un cinquieme bien merite vient couronner mes efforts (le jus de maracuja n'est pas vraiment a la hauteur de nos esperance, la prochaine fois on ne tentera pas une marque au hasard pour tester) puis je retourne dans mon lit ou je dors jusqu'au lendemain matin. Au petit dej nouvelle surprise : Marie (la plus matinale de nous toutes) a achete des brioches ! Nous partons ensuite en ville pour "aller voir le marche parce c'est la seule chose qu'on n'a pas encore vu ici" dixit Pernelle, faute de marche je me retrouve une nouvelle fois en moins de 12h avec un bandeau sur les yeux dans ce qui s'avere etre un cenre commercial. Mais petit probleme l'endroit ou elles voulaient m'emmener est ferme le matin, qu'a cela ne tienne on va prendre un jus de maracuja au resto. Apres avoir attendu le jus 1/2h sans succes, on s'en va acheter des timbres puis on s'attable dans un autre resto pour retenter l'experience nous nous retrouvons finalement avec du jus de pomme et du jus de mangue (on a vraiment la poisse avec le jus de maracuja) et nous jouons au qui suis-je (je suis quelqu'un qui a vecu vers la renaissance, on ne parle pas de moi en Histoire, ni dans la litterature mais je suis mentionne dans des bouquins, je ne suis pas connu pour quelque chose que j'ai fait, je ne suis pas dans le domaine de la politique (roi, reine,...), je suis un personnage reel mais certains pensent que je suis fictive et je suis une francaise. Des idees ? Moi j'ai trouve sans qu'on m'aide !). Puis Camille m'annonce que finalement on reste dejeuner au resto, vient alors l'un des plus gros festin que nous ayons partage ensemble (pizza, burger, pommes frites, pommes grillees, salade composee, brochettes de chevres,...). Le ventre lourd mais de bonne humeur nous retournons dans le centre commercial, nouvelle seance les yeux fermés (sortir d'un ascenseur les yeux fermes quand il y a du monde c'est pas evident) et je debarque dans un spa ou je prends une vraie douche chaude (apres un mois a la bassine et a l'eau froide ca change) et ou je profite d'une heure de massage : un petit moment de paradis. Je retrouve ensuite le reste de l'equipe et nous rentrons a l'AGR. A l'heure du gouter vient mon gateau d'anniversaire, et ici comme on l'avait deja remarque ils savent decorer des gateaux c'est une vraie oeuvre d'art. Je recois une carte d'anniversaire signee par toute mon equipe mais aussi par tout le staff de l'AGR (des filles trop cool dont on attend impatiemment les commentaires sur le blog !) et un merveilleux gorille en bois et fourrure (un cadeau de mon equipe qui laisse les rwandaises un peu dubitatives). Je baptise le gorille "umuzungu" pour ceux et
celles qui ne savent pas ce que ca veut dire allez fouiller notre blog plus en detail. Nous preparons en parallele la sensibilisation a Kamonyi ou nous partons demain matin pour 3 jours, et echangeons sur les actions possibles a notre retour. Apres un bref conseil d'equipe et un repas auquel nous ne faisons pas vraiment honneur (desolee Bernadette) etant donne la quantite de nourriture que nous avons ingurgitee aujourd'hui nous partons nous reposer. En bref un anniversaire absolument genial a l'image de mon equipe.
4 Aout :
Vendredi, ce fut
notre derniere matinee de bricottage pour parfaire notre technique de cette discipline.
Meme que quand on rentre on vous fera une expo rien que pour vous chers
lecteurs. L’apres-midi, direction la fete de la moisson, ou umuganura pour les
bilingues franco-kinyarwanda, au stade Amahoro (Paix pour les bilingues). Il s’agit d’une fete annuelle,
traditionnelle, que les rwandais tentent de raviver, car elle avait été un peu
perdue durant la periode coloniale. Detail amusant, pour passer la securite,
Camille a du prouver qu’elle ne transportait pas de poison en buvant dans
toutes les bouteilles d’eau qu’elle portait dans son sac de ciment (hehehe). La
ceremonie s’ouvre par des discours a rallonge en kinyarwanda, on nous fait
miroiter pendant une eternite la venue
du president, mais ce fut uniquement la first Lady qui pointa le bout de son nez (noir) (comme dit
Camille : « l’espoir, c’est pire que tout »). Mais la presence
de Miss Rwanda au premier rang nous remonte le moral.
Suivent ensuite
toute une serie de danses traditionnelles, avec les pagnes, les coiffes, les
lances, les tam-tams et les grelots aux pieds, qui sont tout simplement
impressionants, pas de doutes possibles, ils ont beaucoup plus de talent que
nous, malgre nos durs efforts lors de
notre cours prive du matin.
Samedi, alors que
nous nous y attendons pas, Immaculee une
amie rwandaise des Lilloises (la soeur de Magnifique) nous convie a dejeuner. Nous jouons au Loup-garou
devant une tele ecran plat montrant un clip douteux, qui nous choque particulierement
de part l’image de la femme qu’il vehicule. Apres le repas vient le temps du
depart et de la benediction du papa, qui
vous invite tous d’ailleurs, amis proches ou lointains a venir faire un tour chez
lui au Rwanda.
Retour a l’AGR et
retour aux origines, nous preparons des crepes pour la fete du soir, afin de faier partager nos talents culinaires et la cuisine francaise. Etonnemment elles sont
magniques, Camille rajoute : « a notre image quoi », on
les a faites sur la braise, et Pauline et Pernelle ont reussi le merveilleux exploit
de les faire sauter. (Cette phrase a été ecrite sous la violente contrainte de
certaines personnes que nous ne nommerons point par soucis de securite).
Que la fete
commence ! Rassemblement entre
guides, discours de tous les grands pontifes de l’association, danses
traditionnelles, defiles en costume traditionnel. Vient enfin notre
moment : nous aussi nous avons le droit de defiler, avec nos fameuses
robes en pagne, mais bien sur, toujours place sous le signe de l’humour francais.
Les couples se succedent mais ne se ressemblent pas : mariee sans mari,
moustachu et demande en mariage, potiche et son jongleur, jumelles et intru,
cow boy chasseur d’elephant, et tant d’autres. (Avouez, vous crevez d’envie de
voir les photos la maintenant, tout de suite, mais patience et longueur de
temps font plus que force ni que rage).
On nous remet
officiellement les insignes de Stop the Vioence, qui nous font gravir encore un
echelon sur l’echelle de la classe. Comme c'est la fin du sejour pour l'autre equipe, l'AGR nous offre aussi plusieurs petits cadeaux souvenirs a chacune (tabliers et gants de cuisine notamment, message subliminal or not, that is the question). Nous tenons aussi a preciser que la confiture de banane a ete terminee en moins de dix minutes a la petite cuillere par une table de garcons, comme quoi ca doit pas etre si degueu ... Pour nous le repas et aussi le moment d'experiences culinaires, colocases, biere de sorgho, lait caille et patate douce (les deux ensemble mama mia, c'est top).
Dimanche, excursion tous ensemble au lac Muhazi, dans l'est du pays. Apres une heure de bus, nous marchons une heure dans la campagne rwandaise, aux milieu de petits villages ruraux. Encore une fois, une tripotee d'enfants nous court apres. Puis soudainement, l'eau est la ! Le lac se decouvre devant nos yeux ! Et tout aussi soudainement, un immense hotel tres classe, sorti de nulle-part, tel un champignon. Nous pique-niquons avec une orgie de samossas locaux, et autres feuilletes au chocolat. L'apres midi s'ecoule, mais il est deja temps de rentrer, dans ce pays ca serait dommage de rater le bus, on ne sait pas franchement quand sera le suivant, il faut aussi faire comprendre aux Rwandaises que l'heure c'est l'heure, et que la, ca urge !
Derniere soiree avec nos amies de Lille (big dedicace aux papayes !), occasion pour tout le monde de se lacher un peu et de bien rigoler (#etmaintenantmoimeme).Pour aujourd'hui pas grand chose de plus a ajouter, ca sent le depart, reunion bilan avec Josiane et feed back, "ce n'est qu'un au revoir mes soeurs". Une fois encore on nous invite a manger chez un contact rwandais des Lilloises, Salila, indienne, qui nous regale de nourriture de la bas, "a little bit spicy". Les veritables derniers adieux arrivent, ca va faire un vide dans notre grande chambre/dortoir ! Bon retour a vous les filles !
1 aout
Mardi apres-midi nous nous rendons a Girl Hub, une ONG fondee par Nike, dont l'objectif est de proteger les jeunes filles entre 10 et 19 ans contre la violence et developper leur leadership, leur donner confiance en l'avenir. Cette ONG a plusieurs antennes en Afrique et au Royaume-Uni. Elle travaille sur plusieurs programmes en parallele avec de nombreux partenaires dont l'AGR. Elle possede notamment une equipe de journalistes qui redigent une revue trimestrielle "Ninyampinga", ce qui signifie "une jeune fille belle a l'interieur et a l'exterieur" (oui il existe un mot pour dire ca en kinyarwanda, c'est joli non ?). Ces journaux sont distribues gratuitement par des ambassadeurs dans toutes les provinces du Rwanda et traitent de sujets qui interessent les adolescentes, mode beaute, mais aussi celebrites, filles qui ont reussi, qui ont des metiers plus ou moins atypiques, et questions que tous les adolescents se posent a cette periode de la vie. Ce journal est redige de facon a ce que chacun puisse en profiter, qu'on sache lire ou pas. D'ailleurs en general on distribue une revue pour trois ou quatre filles afin qu'elles puissent le partager et echanger.
Petite video pour illustrer l'action et le but de Girl Hub : https://www.youtube.com/watch?v=1e8xgF0JtVg
Depuis mercredi, nos matinees sont consacrees au bricottage, entre pliage de papier et couture nous sommes parees de bijoux de la tete aux pieds, realises entierement de nos blanches mains (haha quel humour)
Julie : Je n'ai jamais fait autant de couture de ma vie !
Quant aux apres-midi, nous faisons nos bonnes touristes et visitons tous les villages d'artisans et autres lieux bourres de souvenirs et de vendeurs qui cherchent a nous escroquer, nous les blancs millionnaires.
Hier soir nous avons ete invitees a manger chez Nadine, notre copine rencontree dans la douleur du salon de coiffure. Toute sa famille et ses trois minis enfants nous acceuillent chaleureusement. On nous fait gouter les aperitifs locaux, tout d'abord le vin d'ananas, vraiment sucre et tres bon, puis ensuite la biere de banane. Alors la par contre ca laisse un peu plus a desirer, meme si on ete tres enthousiates a l'idee d'en gouter. Elle est salee, forte, piquante et amere a la fois, bref ca fait rever.
Pour conclure, une petite photo de la soiree d'hier :)
Une grosse bise a tous ceux qui nous lisent !
Bon allez, ca fait un petit moment qu'on vous fait mariner, la voici la voila, mesdames et messieurs devant vos yeux ebahis : LA SOIREE LA PLUS IMPROBABLE DE NOTRE VIE :
Tout commence vers 17h alors que nous faisons tranquillement la queue a la gare routiere pour rentrer a l'AGR. Sandrine, une des guides qui nous accompagne nous propose de venir manger chez elle pour l'anniversaire surprise de sa mere, cela nous gene un peu de debarquer a six a l'improviste pour son anniversaire, mais Sandrine insiste et elle a l'air vraiment stressee a l'idee qu'on puisse refuser, nous acceptons. Ni une ni deux, on change de file et de bus, c'est une veritable cohue pour monter dedans et il faut jouer des coudes pour pouvoir avoir une place. Une dame nous avoue meme dans le bus qu'elle est tres surprise de voir que les abazungu tels que nous sont capables de se bousculer autant qu'eux pour monter dans le bus. Apres la cohue humaine suit la cohue des bus, chacun fait du forcing pour etre le premier a sortir de la gare routiere. Une fois cette epreuve passee, on se retrouve dans la rue : vendredi soir + heure de pointe + jour de vacances scolaires = combo gagnant. L'embouteillage le plus inteminable connu a ce jour. Pour tenter de gagner quelques places le chauffeur accelere soudainement et fait des crochets par toutes les stations services sur le bas-cote. Ah bon, pourquoi pas. Malgre ca on reste quand meme bloque sur place pendant une duree indeterminee. Mais monsieur le chauffeur a quand meme l'espoir de redemarrer, autant de temps a subir les accoups du moteur. Comme dirait Marie "Je crois qu'il n'a pas encore bien compris ou se trouve le point de patinage". C'est d'autant plus dur quand on est assis sur un tres confortable strapontin au milieu de l'allee avec une barre au milieu du dos et penche vers l'arriere. Pour faire passer le temps nous chantons dans le bus a peu pres tout ce qui nous passe par la tete, on vous laisse imaginer la tete des Rwandais. Apres une bonne heure et demie (en minutes rwandaises) nous descendons enfin de ce bus. Mais surprise, nous ne sommes pas arrivees, c'est encore plus loin ! Evidemment se cree l'incontournable atroupement autour des abazungu, et tout le monde cherche a nous aider en meme temps, en kinyarwanda, parce que oui ca y est, on est billingues. Bref, nous finissons par negocier avec l'aide de Sandrine un taxi dans lequel nous nous entassons a six, et deux motos taxis. On nous emmene toujours plus loin, dans le noir des collines et des pistes africaines. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous finissons par arriver a cette fameuse maison. La, panne d'electricite (oui parce qu'ici l'electricite ca va, ca vient, sans trop qu'on sache pourquoi). On nous installe donc dans le salon, a la lumiere de la bougie, on nous fait voir des albums ( prononcer alboum) photos familiaux, toujours a la bougie, pour faire passer le temps. Plein de gens inconnus entrent pour la surprise, se presentent, nous attendons et Camille rigole sans interruption.
La mere de Sandrine finit par arriver, elle entre dans le salon et tout le monde chante joyeux anniversaire. Elle hurle litteralement de surprise et de bonheur de voir six parfaites inconnues blanches dans son salon. Nous sommes recues et accueillies comme des reines, on nous gave de frites et de gateau, un vrai regal. Lorsque l'electricite revient, la tele se rallume et nous avons droit a la meilleure serie tv du monde sans conteste (une histoire de vampires, de dauphins et de trahison, vous imaginez le topo). Pour la suite du programme nous visitons la maison, faisons un petit tour dans chaque piece, et finissons par les vaches dans le jardin, noires dans la nuit noire, bon camouflage. L'horloge indique 23h et nous commencons a montrer des signes de fatigue, mais on ne peut pas partir comme ca, seance photos pour tout le monde ! Plusieurs appareils, au moins cinq ou six nous mitraillent de flash, maintenant au moins on pourra dire que l'on sait ce que ca fait d'etre une star. (Bon par contre, au moins sur notre appareil photos il n'y en a pas une seule de bien ;) ). Une fois cette histoire reglee (au bout d'une grosse demi-heure) nous rentrons enfin. Le trajet du retour est plutot calme dans la voiture, chacune dort sur les epaules des autres, entassees tant bien que mal. 00h00, nous sommes enfin dans les bras de Morphee, celle-la on s'en souviendra longtemps !
Bon et puisqu'on en est aux revelations, le tennisman c'etait tout simplement et bien evidemment Franck Ribery. Je ne vois pas pourquoi personne n'y a pense.
Bien a vous, les compas !
En bonus voila les photos et videos tant attendues :
Mont Rubavu a Gisenyi |
Notre magnifique fresque au centre scout de Gisenyi |
De gauche a droite : Carine Pascaline Germaine et Angelique (les autres vous connaissez) |
Depart en camp, grosse ambiance dans le bus ! |
29 juillet
Journee d'hier plutot calme, en effet c'est l'aïd, jour ferie pour tout le monde (assez etonnant d'ailleurs dans un pays tres majoritairement chretien.)
Le matin nous travaillons sur le curriculum, afin de traduire cette masse d'information en anglais et de trouver des idees d'animations pour nos jours de sensibilisation.
Celle-ci est a priori reportee a la semaine prochaine pour nous, la deuxieme equipe n'est pour l'instant meme pas sure de partir. (Que tous ceux qui se plaignent de notre capacite d'organisation et d'anticipation viennent faire un tour ne serait-ce qu'une demie journee au Rwanda pour revoir leur niveau d'exigence.)
L'apres-midi, nous decidons de mener une expedition dans Kigali afin de trouver une boulangerie pour offrir un peu de sucre a nos estomacs. (Faut pas croire, on trouve de tres bons croissants en Afrique !)
Bon comme on sent que vous restez un peu sur votre faim pour aujourd'hui, nous allons vous offrir quelques petits bonus :
1) Chuppa chups se dit en kinyarwanda Lamba Lamba. Personne n'aura droit a un bisou pour cette fois, malgre une belle preuve d'imagination vous etiez vraiment trop loin. Sachez seulement que ces sucettes sont vraiment trop chouettes, on en trouve gout maracuja, papaye, et d'autres encore assez mysterieux (comme les dragees surprises de Bertie Crochue)
2) Par contre pour la soiree, vous n'avez pas vraiment fait d'efforts pour le moment, le suspens persiste.
3) Notre equipe vend vraiment du reve :
Lorsque Adele (une des Lilloises) sort de son portefeuille un ticket de la maison d'Anne Franck a Amsterdam, Pauline s'exclame : "Ah oui, ca me dit quelque chose ! On y est alle avec les scouts en premiere annee cara !" Ah oui, tu parles de la maison de Bernadette Soubirous a Lourdes. Et elle ajoute pour se justifier : "Non mais c'etait une hypothese, j'ai confondu, c'est deux maisons." Ah ben oui, betes que nous sommes nous n'avions pas fait le rapprochement.
Mais Marie n'est pas en reste. Session times up, il faut faire deviner un personnage au reste de son equipe. Unique info, c'est un grand tennisman. Sa nationalite ? Inconnue. Chez nous les noms fusent, et tous les plus grands y passent, Nadal, Federer, Djokovitch ... Non non, plus simple. Saurez-vous le retrouver ?
Sur ces bonnes paroles nous vous souhaitons une bonne journee, et a tres bientot !
28 juillet
Petit descriptif de notre we (nous decidons arbitrairement que le vendredi fait partie du we, ca nous arrange).
Vendredi matin, nous sommes invitees a la remise des bulletins des enfants de l'ecole de l'AGR. Chaque classe presente une petite chanson mimee, ils sont vraiment craquants. Ces enfants sont en maternelle, leurs parents sont en general en situation de precarite, meres vulnerables par exemple. L'AGR leur offre une education a peu de prix (environ 15euros par trimestre). Ils portent un uniforme rouge et blanc aux couleurs des bergeronettes.
L'apres midi nous nous rendons au Memorial de Gisosi, memorial du genocide du Rwanda. Nous commencons par deposer des gerbes de fleurs sur les fosses communes, chacune d'entre nous s'est vue attribuer un petit noeud noir a mettre sur le t-shirt. Suit une exposition sur l'histoire du genocide, des temoignages, et notamment une salle ou les proches des personnes decedees peuvent venir deposer des photos. Il y a egalement une exposition sur le genocide en general et d'autres exemples de genocide dans le monde. Cette visite nous permet essentiellement de prendre conscience que les gens partout autour de nous, dans la rue, ont vecu ce genocide.
Quant a la soiree, il me semble que c'etait la plus improbable que nous ayons vecue de notre vie. Comme on est joueuses, on vous laisse deviner et faire des propositions.
Samedi matin, dernier samedi du mois, c'est "umuganda" pour tout le monde (travaux communautaires). Vu notre incapacite a manier la machette et le peu d'outils disponibles, la plupart d'entre nous est vite releguee au ramassage des dechets. On a vraiment l'impression que ca n'a pas ete fait depuis une eternite, les sacs plastiques sont interdits au Rwanda mais beaucoup de gens jettent les choses par terre lorsqu'ils n'en ont plus besoin.
Pour la suite de la journee, une fete pour les jeunes du centre est organisee a l'AGR. Nous sommes invitees a participer, et chacun fait une demonstration de ses talents. Les notres sont plutot restreints (les champs Elysees sont et resteront une magnifique chanson francaise), mais les Rwandais eux ont de vraies capacites en hip-hop et street dance, on est vraiment bluffees. Nous avons meme le droit a un defile de mode, comme un vrai, et toute une serie de Rwandais sur leur 31 !
Pour finir, match de basket, guides francaises contre rwandaises, nous sortons l'artillerie lourde, maquillage bleu blanc rouge, drapeau francais, marseillaise etc. L'absence d'un arbitre international, demande malheureusement non aboutie, reste un grand traumatisme pour l'equipe francaise. En effet en tete durant tout le match, celui-ci prend fin des que l'equipe adverse egalise puis passe enfin devant. Les cinq dernieres minutes annoncees sont de veritables minutes rwandaises, il suffit de multiplier par 4 pour avoir le temps reel.
Dimanche nous decidons d'aller faire un tour a l'exposition de Kigali. Il y a des echoppes de tous les pays, on se balade, on marche beaucoup, on marchande (Marie se decouvre meme un certain talent dans ce domaine la), il y a des choses de tous les cotes.
En fin d'apres-midi nous nous rendons a la messe francophone catholique de Gikondo (quartier de l'AGR). Le deroulement de la messe est assez similaire a celui d'une messe francaise, nous connaissons meme les premiers chants. Quelques details amusants, sur la fresque de la cene, Jesus et ses apotres sont noirs, au moment de la presentation de l'hostie tout le monde applaudit, puis s'incline, le choeur chante sur un fond de boite a rythme et se dehanche tout du long. Nous sommes super fieres lorsqu'ils entonnent le chant de sortie, c'est celui que nous avons appris a la chorale l'autre jour !
On tient aussi a signaler que la saison seche est une enorme publicite mensongere de l'office de tourisme local, l'orage qui s'est abattu sur nous cette nuit tenait plus du deluge que du crachin breton.
Perle du jour, bonjour :
- He les filles poussez vous il y a un lit ! (Ben oui, moi aussi chez moi je me promene dans la rue en portant un lit de 4m sur 2 sur ma tete.)
25 juillet
Mercredi nous sommes parties visiter le musee Richard Kandt (en reference au colon allemand qui a donne son nom a la ville de Kigali). C'est un musee d'histoire naturelle, nous avons pu voir une serie d'animaux empailles dont un crocodile de 4m a cote duquel etaient posees des chaussures retrouvees a l'interieur de son corps. Alors vous avez envie de venir visiter la savane ? Nous avons ensuite vu les mineraux, minerais et autres ressources du Rwanda et quelaues particularites geologiques du pays (rift, volcans). Nous avons termine la visite par un tour de la salle des serpents vivants, c'est plutot impressionnant ! Nous y avons meme vu un vrai petit cameleon qui a refuse de changer de couleur devant nous.
Apres un dejeuner a l'AGR nous sommes allees voir les bergeronnettes de la St Paul International School (SPIS pour les intimes), puis nous sommes parties acheter un pagne en ville pour nous faire faire des robes chez le tailleur. Le magasin est immense et deborde de tissu, nous ne savons plus ou donner de la tete et encore moins quoi choisir, heureusement que Germaine et Angelique sont la pour nous conseiller. Enfin nous accompagnons Angelique (une cheftaine du camp a Gisenyi) a sa repetition de chorale, nous participons aussi, c'est facile, c'est en francais et c'est superbe.
Jeudi, voyage en bus (on ne s'habitue toujours pas au paysage, c'est toujours aussi beau et different de tout ce qu'on connait) jusqu'a Gicumbi ou nous avons ete recues par les guides de SOS village d'enfants. Lorsque
nous descendons du bus le village dans son integralite vient nous observer, ca nous met un peu mal a l'aise... Nous avons presente a ces jeunes filles notre mini-piece de theatre puis nous avons discute avec elles de la violence faites aux filles/femmes elles participent beaucoup et nous posent plein de question sur la violence faite aux femmes en France. Elles sont encadrees par 2 chefs : kangourou devoue et cigale travaillante, ils ont un foulard aux couleurs du Rwanda qui leur arrive a peu pres jusqu'aux genoux, un uniforme impec', la grande classe quoi. Leur accueil est tres protocolaire, salut scout avec les petits doigts croises, on nous offre des sucettes (une idee pour dire chupa chups en kinyarwanda ?)...
A SOS village d'enfants les enfants sont par familles de 8, chaque famille est prise en charge par une mere qui est epaulee par une tante qui fait etudier les eleves. La politique au Rwanda encourage la vie en famille pour les orphelins plutot que la vie dans des orphelinats. L'apres-midi nous leur faisons faire le jeu de la valise voyageuse : nous leur offrons les dessins d'enfants francais et ils en dessinent d'autres que nous rapporterons en France. La encore les adieux sont touchants, nous repartons a l'AGR ou nous organisons un petit apero pour deguster la biere du pays : tiede, elle ne fait pas l'unanimite (surtout aupres des Lilloises).
22 juillet
Pour finir avec la journee d'hier, nous sommes bien arrivees a Kigali, a l'AGR, Josiane nous a fait une jolie surprise en nous preparant une chambre de princesses, avec petit salon et lits superposes.
Premiere journee de sensibilisation :
Nous allons visiter le centre de Marembo, qui prend en charge des enfants, et en particulier des filles, ayant subi des violences dans le but de les faire se reconstruire et de les reintegrer dans la societe. Nous avions du preparer hier soir une petite piece de theatre a leur presenter, ce qui nous avait beaucoup stressees. Finalement les idees s'enchainent, nous arrivons chacune sur scene baillonnee avec une pancarte expliquant une situation de violence subie, puis une se leve, enleve son baillon et va parler a une autre, et petit a petit tout le monde se rassemble et "le murmure devient un cri" : Together, speak out for our rights.
Cela permet d'entammer une breve discussion avec les filles ( Josiane assurant la traduction en kinyarwanda), les adieux sont touchants, chaque groupe remerciant l'autre de sa presence.
Ensuite nous visitons l'hopital de la police, et plus particulierement la section ou sont accueillies les personnes qui viennent d'etre violees. Un policier nous guide et nous fait voir toutes les infrastructures, en nous expliquant toutes les procedures pour prendre en charge et accompagner tant la victime que son entourage.
Une matinee riche en emotions, pour ce qui est de l'apres midi, Lucile Marie et Pernelle ont eu leur premiere experience du marchandage et du moto taxi, a l'heure ou on vous parle les autres sont assises par terre dans un salon de coiffure en train de se faire tresser les cheveux ( des rastas), on a hate de voir le resultat !
A bientot pour de nouvelles aventures !
Petit florilege des perles de vos compagnons preferees :
Pauline : Il y a plus de terre ici qu'en France !Camille : L'espoir, c'est pire que tout.
Pauline : Si je regarde avec tes lunettes, je peux pas reconnaitre les gens qui sont la-bas... En meme temps je les connais pas.
Pauline : Il avait le doigt sur la gachette, il suffit qu'il eternue et pouf !
X : C'etait quel gars ? / Pauline : C'etait le noir.
Les expressions de tatie Marie : se debrouiller les cheveux
Y'a pas a chiquer !
C'est l'analogie qui repond a la regle.
Elle m'a tendu la perche donc je l'ai lancee.
Camille (a Pernelle) : Le cure d'hier soir il s'arretait plus / Marie : Oui je lui ai dit, c'est de la puree
, il me repond "non c'est des pommes de terre ecrasees". (Oui, nous non plus on a pas compris)
Julie : Nathalie mon amour des JSI
Lucile ( en parlant du t-shirt handisport) : Il m'a coute un bras !
Pernelle ( dans le bus au moment d'une montee) : Oula ! On dirait le 54 !
Lucile : J'arrete de noter toutes les perles de Marie, sinon je vais avoir besoin d'un dictaphone.
Camille : On est surpris par la molleur du siege.
Lucile : Je ne note pas les betises de l'autre equipe, je vais pas non plus me lancer dans la culture de perles.
(Au sujet d"une femme qui portait son bebe sur son dos sous un drap) Pernelle : Tu crois qu'il y a un bebe la-dessous ? / Lucile : Ben sinon c'est un chameau.
Pernelle : Demain j'arrete les bananes.
Devinettes : Lorsque l'on joue au dobble, comment Marie designe-t-elle la tete de mort ? et comment Pauline appelle-t-elle le poibt d'interrogation ?
Perles rwandaises :
On va siester !
Sourissez-vous ! ( pour les photos)
Tout le monde sa patate en l'air !
Demain matin, le decampement est a 9h.
21 juillet :
Petit resume de ces cinq jours de camp en quelques mots :
Un voyage epique
au cœur des collines rwandaises, que tous ceux qui cherchent a obtenir leur
code s’abstiennent de venir reviser au Rwanda ! Cependant le paysage reste
splendide et verdoyant, plantations de the, bananiers, eucalyptus, oiseaux du
paradis et volcans, rythme par les musiques rwandaises et africaines qui
accompagnent le voyage ( Pauline a reussi a faire stopper tout le monde au beau milieu d'un virage de route de montagne :) ). Nous arrivons a Gisenyi, dans l’ouest du pays, et nous
campons dans un centre scout local. Des notre arrivee nous sommes l’attraction
de la semaine, une horde d’enfants se presse autour de nous pour nous voir
monter les tentes.
Une dizaine de guides participent au camp avec nous, plus les quatre cheftaines, Angelique, Pascaline, Germaine et Carine. Une fois les presentations faites, le camp demarre sur les chapeaux de roues, entre les temps de formation tous les avant midi comme on dit ici , de visites, et de decouverte du scoutisme rwandais. (cf pages projet et Rwanda). Les cheftaines ont quand meme bien reussi a nous avoir en nous faisant croire que la tele rwandaise allait venir, alors qu'il s'agissait en fait d'une piece de theatre pour lancer la formation !
Le camp commence le jeudi matin avec le lever du drapeau, en formation cercle, puis carrée, au son du chant mondial des guides, et avec le salut scout.
Vendredi apres midi nous avons particpe en equipes mixtes au Rubavu challenge, chaque groupe devait se rendre dans un lieu donne ( hotel Serena, Diane Fossey, marche, boite de nuit etc.) sans plan, en se debrouillant juste avec l’aide des autochtones, et ramener une photo preuve.
Samedi matin nous avons rendu visite a une unite de guides a Notre Dame d’Afrique, nous nous sommes
reunies en cercle au milieu de la cour, et nous avons chanter des chants scouts en kinyarwanda et en francais, des chants traditionnels. Il faut savoir que les scouts rwandais vouent un veritable culte a Baden Powell (vive Baden Powell de l’Angleterre, ou encore kabiri kabiri zukwa kabiri niho yavutse ( petit bonus, celui qui arrive a trouver la traduction de cette phrase aura droit a un bisou a notre retour)).
Nous sommes
ensuite regroupees dans une salle, et vient le temps des discours officiels et
des presentations, la cheftaine d’unite nous souhaite la bienvenue au moins 56
fois. Les guides se presentent aussi, il y a les novices, les coyottes ( celles
qui ont fait leur promesse) et les sachems ( celles qui sont totemisees). La
visite se termine par une seance photo, et le traditionnel « Ce n’est qu’un
au revoir mes sœurs ».
Le soir, en guise de veillee, nous organisons un feu de joie.
Nous prenons peu a peu le rythme rwandais, reveil a 6h du matin (sans oublier le muezzin a 5h) avec le sport. Pauline nous martyrise d'ailleurs, nos cuisses et nos abdos ont encore un peu de mal a s'en remettre.
Le soir souvent des jeunes nous organisent un petit spectacle informel d'acrobaties, tout simplement impressionant.
La journee se cloture en general par une priere ( imaginez le desarroi de Lucile quand on lui a demamde d'improviser sur le moment une priere !)
Nous avons egalement laisse une magnifique fresque sur les marches du centre, sur stop the violence.
Enfin, ce camp a ete l'occasion de partager nos cultures respectives. Il est clair que nous ne possedons pas le gene pour se dehancher et remuer nos fesses (alors qu'elles ont mis moins de 10 minutes a maitriser le madison et le louloulalou (la vie est vraiment trop injuste)), sauf Pauline qui est decidement devenue une adepte des danses traditionnelles.
Autre fait surprenant, les messes (particulierement les cultes protestants) peuvent durer au moins trois heures, le pasteur hurle litteralement dans les oreilles de ses ouailles, les seuls mots que nous arrivons a saisir de temps en temps sont : ALLELUIA ! AMEN ! Un deux trois JEEEEEEEEEEEEEEEEEESUS ! C'est plus folklorique qu'en France, ca c'est certain.
Nous avons aussi eu droit a la visite de Florie, chargee de mission pour France volontaire a Bujumbura au Burundi, ce fut l'occasion d'echanger avec elle qui a une plus grande experience de la vie ici.
PS1 : Le clavier qwerty ne nous permet pas d'accentuer notre merveilleuse prose, a vous de vous amuser a decoder
PS2 : Petit probleme de connexion hier soir, desolees pour ceux aui ont ete coupes dans leur lecture, aujourd'hui on prend nos precautions au cyber cafe ( en vrai c'etait pour mieux menager le suspens).
PS3 : Bon ben par contre les photos ca sera pour plus tard, soyez patients !
A bientot !
15 Juillet :
Nous partons en camp formation demain, pour 5j nous n'aurons pas d'acces a internet, A bientot!
14 Juillet :
Trajet Toulouse-Bruxelles:
Decouverte du petit dejeuner a base de sandwich brie-raisin sec, Julie sympathise avec des canadiens joueurs de hockey.
Escale a Bruxelles : tarrot a volonte (Pauline : "j'en ai marre, j'ai toujours un jeu de m****!")
Trajet Bruxelles-Kigali :
Nourriture a volonte (poulet aux cerises, etc...), films a volonte.
Arrivee a Kigali:
27 degres, nuit noire : il est 19h. En sortant de l'avion, nous rencontrons un homme aui travaille a l'aeroport : il nous apprend qu'il est scout, il nous demande ce que nous venons faire, il est super accueillant. Josiane nous attend a la sortie. Nous partons dans trois familles differentes : Pernelle et Julie chez Claire, Pauline et Camille chez Ange, Marie et Lucile chez Ange.
Apres la douche et le repas nous nous sommes effondrees et avons bien dormi!
Bref nous sommes bien arrivees au Rwanda.
Nos premieres impressions :
- tout le monde est tres accueillant
- les rues sont pleines de monde
- il y a bcp de taxis scooters
- les panneaux publicitaires sont gigantesques
- les grands axes routiers sont goudronnes mais les autres sont en terre, on dirait des montagnes russes quand on les parcourt en voiture
- Kigali est tres valonnee et s'etend a perte de vue
- nous sommes des "umuzungu", des blancs
- la nourriture est delicieuse et abondante bien que parfois inattendue (saucisse au poulet, omelette aux pommes de terre et oignon au petit dej')
- la circulation peut etre cahotique
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerravis de voir que tout se déroule bien!
RépondreSupprimerLe Kolkhoze réuni :-)
Belle entrée en matière pour la découverte de ce pays et de sa culture ...
RépondreSupprimerMême à 6 000km de toi je ne t'oublie pas, bon courage pour la suite du séjour :)
RépondreSupprimerkabiri kabiri zukwa kabiri niho yavutse => ensemble on est plus fort? J'avoue je tente au hasard car le seul mot que j'ai réussi à comprendre c'est kabiri!
RépondreSupprimerOn compte sur vous pour nous apprendre à tous le chant rwandais à la gloire de Baden-Powell le jour des montées ! En quoi consistaient vos formations de l'avant-midi ?
RépondreSupprimerA Etienne Family : Bien tente mais non. Approfondis la piste du kabiri :)
RépondreSupprimerA ma maman : Ca arrive ca arrive, la connexion etant un peu ( non en fait vraiment beaucoup) laborieuse a l'AGR nous avons du arreter au milieu.
Alors moi j'ai approfondi cet aprem mais surtout faut pas le dire aux chefs ^^
RépondreSupprimerCommençons par le commencement : kabiri = 2 trop facile
Après zukwa kabiri = février merci Ariel Sharon (taper zukwa kabiri sur Google pour comprendre)
On a donc du février et du 2. Après de longue recherche il s'est avéré que yavutse pouvait être "né". Et la le déclic : il est né quand Baden Powell ??? (je précise moi je suis pas scout hein)
Enfin, "ni" c'est "il est" d'après quelques sites et "ho" on va dire que c'est le passé :)
Donc on obtient : LE 22 FÉVRIER IL EST NÉ !!
Alors j'ai bon ?
C'est normal, c'est le "Thinking Day", ça incite les grandes filles à bien réfléchir (bravo Gaëlle ! )
RépondreSupprimerEt pour ceux qui veulent tout savoir sur cette fête importante des Guides du monde, qui était aussi l'anniversaire de Baden-Powell et de son épouse Olave (si, si, Olave..), le lien est là : http://www.worldthinkingday.org/fr/about/History
[Vous savez bien que je me saisis de toute circonstance pour faire un cours sur l'histoire du scoutisme.. ]
Bien joue ! (meme si internet c'est de la triche)
RépondreSupprimerLa phrase qu'ils utilisent sur le meme air en francais c'est "Et le 22 fevrier c'est sa naissance"
Coucou tout le monde!
RépondreSupprimerApparemment certains des lecteurs de ce blog ont des petits problèmes pour mettre des commentaires. Alors petite explication
1. Écrire son commentaire.
2. Le copier (au cas ou)
3. Dans la petite liste juste en dessous choisir : Compte Google
4. Cliquer sur publier. Là il demande de s'identifier (si vous avez une adresse gmail utiliser la sinon vous pouvez utiliser l'adresse commune que je viens de créer)
Identifiant : compasrwanda@gmail.com
Mot de passe : rwanda123
5. Coller le commentaire que vous avez copier précédemment et refaites publier
Voilà le tour est joué ;)
Gaëlle
PS1: si vous utilisez le compte compasrwanda oublié pas de signé votre commentaire
PS2: quelqu'un essaye pour voir si ça marche??
Je propose "Kabiri Chupa Chups" (ce qui signifie en kinyarwanda : "donne m'en plutôt deux")
RépondreSupprimerMoi je dirais plutot "kabiri bombo", j'ai retenur la (bonne) idée d'en demander 2, et tant qu'à faire je ne me restreints pas à un marque (bombo = bonbon). Faut aussi dire que dans le dico que j'ai trouvé, ils savent traduire bonbon mais pas sucette, snif, je vais encore perdre!!
RépondreSupprimerVous avez beaucoup d'imagination, mais non malheureusement il va falloir continuer a chercher ! ( Allez au prochain article on aura pitie de vous on vous aidera un peu :) )
SupprimerMagnifique votre journal de bord. J'ai hate de voir les photos à très bientöt
RépondreSupprimerSuper blog ! Merci pour vos impressions et bravo pour l'ambiance qui transparaît et félicitations pour vos actions. Bises à toutes.
RépondreSupprimerVous avez l'air de bien vous éclater! Bravo pour la cailloux-attitude du 25 juillet !
RépondreSupprimerNotre Marie a toujours été une championne du marchandage, héhé ;-) C'est fou comme les champs Elysées est la seule chanson française qui nous vienne à l'esprit hors de France...
RépondreSupprimerQuant à la soirée de vendredi... "improbable" ne nous donne pas beaucoup d'indice mais on est joueurs aussi... ciné de plein air?
Soirée improbable :
RépondreSupprimer- vous avez tenté de faire des crêpes bretonnes à la farine de manioc ?
- vous avez joué à "Dessinez c'est gagné" avec des expressions en kinyarwanda ?
(je continue à chercher...)
Et pour le tennisman... Zidane bien sûr !
Pour la soiree vous etes beaucoup trop petits joueurs pour l'instant, on attend mieux de votre part !
SupprimerEn revanche pour le tennisman vous etes proches du "but" ( mwahaha keskonsmarre).
Merci de toutes ces bonnes nouvelles réjouissantes.
RépondreSupprimerContinuez à profiter au maximum de vos rencontres, échanges et découvertes
Bisous à toutes
Claire et Jacques
Pour la soirée, vous avez appris à jouer au tarot à une famille Rwandaise et vous avez gagné une poule à ramener à Toulouse comme animal de compagnie.
RépondreSupprimerPour le tennisman, tout est possible ! Barak Obama ou... Marie-Amélie Le Fur ou... David Beckam ?!
Merci beaucoup pour ce blog interactif et bises à toutes.
Bonne idee mais c'est encore bcp trop realiste!
SupprimerZidane etait quand meme plus proche de la realite...
gros bisous ++
Super les photos, il nous tarde de voir celles des "rastas"
RépondreSupprimerPour la soirée improbable : vous avez fait des confitures de papaye/mangue/banane en dansant la flashmob Lyon2013 ? c'est pas ca? alors donnez nous un indice!
Pour le tennisman : Platini? Zlatan Ibrahimovic?
Une soirée improbable? Au vu de votre emploi du temps, la soirée improbable serait que vous soyez allées vous coucher à 20h!
RépondreSupprimerMerci pour les photos, nous aimerions nous aussi voir celles avec les rastas et vos nouvelles robes!
Bises.
Amahoro abazungu!
RépondreSupprimerBravo pour ce blog, c'est une régal de vous lire et de revisiter le Rwanda avec vos regard tout neuf !
Alors pour le joueur de tennis, vu le niveau des équipes, je suggèrerais Alberto Contador! En ce qui concerne la soirée improbable, j'opterais pour une soirée brochette de chèvres/primus...? A moins que ce ne soit un coucher à 20h30 sans eau et à la bougie? Ou peut être encore une petite soirée sous paillotte avec de vieux 33 tours?... En tout cas, continuez à écrire, on suit avec assiduité dans notre petit coin de brousse!!! bises
L'auberge revendique :
RépondreSupprimerdes droits d'auteur,
une publicité en banderole ou casquette
tee shirt c'est trop cher
mentionnant "L'auberge de Cazaux principal sponsor de cette aventure"
Signé : Kakou La Fripouille
Superbe soirée et magnifiques rencontres. Bravo ! Il nous tarde de voir vos bijoux et vêtements cousus mains.
RépondreSupprimerBonne poursuite pour toutes vos activités...
Bises à toutes
Je vois que de jolies tresses et de jolies étoffes ornent vos cheveux. L'Afrique semble vous gagner:
RépondreSupprimerOn a l'impression de voyager en lisant vos mots, c'est dépaysant, merci.
Bon anniversaire Lucile!!! Très sympa à lire votre carnet de voyage. De belles rencontres et je suis contente de voir que vous ne mourrez pas de faim!
RépondreSupprimerBisous à toute l'équipe et particulièrement à Lucile aujourd'hui,
Ségo
Merci pour toutes ces nouvelles! Continuez à profiter de toutes ces rencontres!
RépondreSupprimerEt surtout aujourd'hui : un très bon anniversaire à Lucile!!! Je compte sur toutes les compas pour lui chanter de ma part :)
Bisous
Isa
Très bon et joyeux anniversaire à Lucile
RépondreSupprimerMerci de toutes vos bonnes nouvelles. On se réjouit de vous voir profiter et faire plein de rencontres inattendues et sympathiques. On a hâte de bricotter !
Bsous à toutes + un spécial à notre petite chérie
Claire et Jacques
Wow! Bravo les filles, vous êtes trop drôles! J'ai bcp rigolé en lisant vos aventures (que je connaissais pas...lol). Hélas le moment de décamper (hahahaaaa...) est proche....vous allez nous manquer! Joyeux anniversaire à Lucille, j'espère que tu as aimé les surpriseeees ;-)
RépondreSupprimerOooooooh,je suis très attiré par la manière dont vous rancontez vos histoires, vous nous faites connaitre des nouvelles de votre séjour ici au Rwanda et c'est très important.Aaaaaah........happy belated birthday to la gracieuse ,la perle ,la plus belle du monde Lucile,que du bnheur (Eshanu z'ukwa munani niho yavutse :5/8 c'est sa naissance....).
RépondreSupprimerBon courage dans votre sensibilisation!
je vous aime trop & bisous à toutes
Sur le site de France Volontaires Grands lacs, un article et quelques photos http://www.reseau-espaces-volontariats.org/France-Volontaires-Grands-Lacs-a et sur leur page Facebook plus de photos encore.
RépondreSupprimerMerci pour le lien. Il y a d'autres photos sur la page facebook des guides du rwanda.
SupprimerComme d'hab j'ai pas eu toutes les news sur la jrnée Lucile (comme on l'a baptisée...lol)! Elle nous a donné tous les détails, merci petite Lucile. Eh vous nous manquez déjà....revenez vite, j'espère en tout cas k la campagne marche bien...cette fois-ci vous aurez maitrisé le kinyarwanda...hihihii
RépondreSupprimerA lundi!
Bises!
Merci, merci pour votre blog. Vous nous faites ainsi partager vos aventures et vos rencontres sur le vif. C'est super ! Bises à toutes...
RépondreSupprimerque de plaisir de découvrir toutes ces photos .... nous nous réjouissons de vous entendre nous raconter tout ca très vite
RépondreSupprimerManue & Nico